Megève – Eglise Saint Jean-Baptiste

Le nom de Megève est sur beaucoup de langues : une station huppée pour les sports d’hiver, la neige à Noël, les forêts savoyardes… chacun y verra au moins l’une de ces expressions dans ces six lettres. Megève a possédé et possède encore de multiples facettes. Comme beaucoup de communes de la région, son passé est essentiellement agricole. Les cartes postales anciennes nous présentent une commune vide d’habitations avec des champs à perte de vue ! Megève a aussi été une place forte pour la religion en Pays de Savoie : on la considérait comme la « Jérusalem savoyarde », excusez du peu ! Dotée d’une grande piété, la paroisse de Megève et ses curés hauts en couleurs ont permis à une chapelle au dessus du bourg de recevoir pendant plusieurs années les faveurs du Pape : quiconque s’y rendait avec de saintes intentions pouvait y recevoir l’indulgence de la Portioncule, dit-on pour faciliter l’accès au Paradis ! Pour en arriver là, l’abbé Ambroise Martin, curé de Megève en 1820 à 1863 a entrepris la réalisation d’un véritable Calvaire : 15 oratoires et chapelles qui rappellent le chemin de croix du Christ au Vendredi Saint. Cet élément du patrimoine mégevan existe encore et les chapelles témoignent de cette foi immense. Au siècle suivant, la famille de Rothschild plantent leurs bâtons à Megève et initient la station de ski au sortir de la Première Guerre Mondiale. Un siècle plus tard, cette même station se trouve faire partie d’un domaine skiable qui offre l’un des plus beaux panoramas : le massif du Mont-Blanc !

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L’église Saint-Jean-Baptiste se dresse sur la place centrale du village. Sa particularité : elle appartient à deux communes ! Comment est-ce possible ? Au XVIIIème siècle, la commune de Demi-Quartier est érigée mais continue de dépendre de Megève au spirituel. Depuis sa création, elle dispose d’un cinquième de l’église et participe donc, à cette hauteur, à son entretien ! Notons que Demi-Quartier ne possédait pas jusqu’à il y a peu de mairie : cette dernière se trouvait sur la place principale de Megève ! Mais le tir vient d’être corrigé avec une nouvelle mairie sur son territoire. Revenons à l’église Saint-Jean-Baptiste. On raconte qu’elle a été fondée par des moines de Saint-Michel de la Cluse (actuelle Italie) au XIIème siècle. En 1202, Guillaume de Faucigny jure dans cette église sur l’Evangile de prendre sous son aile un autre prieuré, celui de Chamonix. L’église de Megève ne témoigne malheureusement aucunement de cette époque : le chœur daterait du XVème siècle (avec une petite marge d’erreur sur les siècles précédent et suivant) alors que la nef et le clocher datent du XVIIème siècle et l’avant nef date de 1870. Le sommet du clocher, quant à lui, a été reconstruit plusieurs fois au gré des incendies et des guerres, la dernière édification datant de 1809. Comme presque toutes les églises du diocèse, elle sera visitée par le futur saint François de Sales alors évêque de Genève en 1606. Entre 1687 et 1682, l’église est reconstruite car trop exiguë pour les paroissiens. Durement touchée après l’incendie du clocher en 1728, le monument est reconstruit grâce à la piété des habitants émigrés à Vienne. L’église est durement touchée par la Révolution qui la dépouille de son carillon et d’une grande partie de son mobilier. Heureusement, quelques pièces ont pu être cachées. L’église servira de dépôt avant d’être rendue au culte le 28 décembre 1799. Au XIXème siècle, les abbés Pissard et Martin, curés successifs, auront à cœur de redonner à l’église sa splendeur d’antan. En 1842, le nouvel orgue des frères Callinet est solennellement béni le jour de la Saint Jean. Depuis quelques années, l’église subit une attention toute particulière : la toiture a été presque intégralement reprise ainsi que les façades, de même que le clocher. Actuellement c’est au tour de l’intérieur de l’édifice de subir une cure de jouvence ! Viendra ensuite, peut-être, l’orgue et les cloches. De quoi inscrire cette église dans le nouveau millénaire ouvert voilà presque 25 ans !

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Le passé campanaire de Megève est assez mal connu. Nous savons simplement qu’en 1578, une horloge avec une aiguille est installée sur la face nord du clocher : on peut supposer que des cloches l’accompagnaient pour sonner les heures. Le 5 octobre 1728, le feu prend dans le clocher de l’église et le réduit en cendres. Très vite, grâce au zèle des mégevans, il est reconstruit. Les cloches ne sont pas mentionnées mais nous pouvons librement penser qu’avec un clocher détruit, les cloches n’ont pas été épargnées ! Le 9 novembre 1754, la tour subit de plein fouet un incendie qui détruit une bonne partie du bourg. On raconte que la grosse cloche, léchée par les flammes, est tombée jusqu’en bas du clocher sur un tas de charbon utilisé pour la sacristie. Le clocher restera plusieurs années sans les élégants dômes qui le couronnaient avant une reconstruction en 1768 seulement ! Cependant, en 1757 déjà, une nouvelle horloge à deux aiguilles est installée sur la face nord. Il est très probable que dans cette même période, une nouvelle sonnerie est réalisée pour l’église. Le timbre civil situé dans le dôme sommital porte d’ailleurs la date de 1756.

En 1783, deux des cloches sont fêlées. Il est alors décidé de refondre totalement la sonnerie. Les fondeurs Antoine et Joseph Livremont, natifs de Pontarlier et maîtres fondeurs, sont sollicités pour la fonte de six cloches : cinq cloches « en harmonie de ton » et une plus grande « en tierce avec la seconde ». L’objectif est de former un carillon. Ces cloches seront réalisées le 30 octobre 1783 : d’abord la plus grande, puis les cinq petites. Au démoulage, les petites cloches donnent satisfaction mais la plus grande présente quelques défauts. Il est donc décidé de reporter sa fonte à l’année prochaine. Le poids de ces six cloches est donné dans les archives municipales : 4150, 2247, 1604, 1168, 900 et 634 livres. Le payement de cette réalisation s’étirera sur quelques années, en témoignent la correspondance entre les fondeurs et les municipalités de Megève et Demi-Quartier. On raconte alors que le carillon de Megève est le plus beau des Alpes !

Une décennie plus tard, les cloches de l’église et des chapelles de Megève et Demi-Quartier furent saisies et le clocher fut décapité. Permission était donnée de conserver une seule cloche par commune. Celle de Demi-Quartier étant unie pour le religieux à Megève, cette dernière a aussi revendiqué son droit de conserver une cloche au clocher de l’église. 18 cloches ont été saisies de l’église et des chapelles. Les cloches ont été emmenées à Sallanches avant de rejoindre le dépôt de Bonneville où étaient centralisées toutes les cloches du Faucigny pour être fondues en canon. Bon nombre d’entre elles n’ont jamais été cassées et ont été récupérées par d’autres paroisses que celles d’origines, provoquant un gigantesque jeu des « chaises musicales » encore présent de nos jours. C’est ainsi que Juvigny possède encore aujourd’hui la cloche de la chapelle de la Tonnaz, édifice disparu de Praz-sur-Arly, citée dans les 18 cloches fournies par la paroisse de Megève. Pour conserver deux des cloches de 1783 au clocher, les mégevands avaient dû céder le timbre de 1756. Mais en 1795, le district de Cluses autorise Megève à le reprendre. Pour se faire, les élus missionnent Michel Socquet-Clerc.

En 1809, le clocher est reconstruit tel que nous le connaissons, même s’il sera bien sûr restauré durant les deux siècles à venir. Dans les années 1820, Claude Paccard, représentant de la seconde génération de la fonderie toujours active en région annécienne, est sollicité pour fondre de nouvelles cloches. Elles seront réalisées le 28 octobre 1825. La plus grosse se fêle très vite et est refondue le 20 août 1829 par le même fondeur. Dans les années 1880, un projet d’ampleur se prépare : les archives paroissiales gardent en mémoire les échanges nourris entre la fonderie Paccard et l’abbé Monnard, curé-archiprêtre de Megève. L’objectif initial du projet était de marquer avec solennité l’année 1886, marquant les 50 ans de l’ordination presbytérale d’un enfant du pays. Né le 28 septembre 1810, Mgr Jean-Marie Tissot a été ordonné prêtre le 24 septembre 1836 pour les Missionnaires de Saint-François-de-Sales. Figurant parmi les premiers prêtres de l’ordre à partir en mission en Inde dès 1845, il sera nommé pro-vicaire apostolique de Visakhapatnam en 1852 puis vicaire en titre en 1863 tout en devenant évêque. En 1886, le vicariat apostolique est érigé en diocèse et il en deviendra le premier évêque jusqu’à sa mort, le 27 septembre 1890, la veille de ses 80 ans.

Plusieurs projets sont alors évoqués même si une idée ne changera pas : réaliser un bourdon honorant Mgr Tissot. Un brouillon non daté fait d’abord état d’une cloche de plus de 3’500 kilos, probablement un la grave. Il inclut la refonte de la troisième cloche pour la donner plus légère (de 1’250 kilos elle ne devait peser plus que 1’000 kilos) et la fonte d’une petite cloche de 240 kilos. Les évènements vont tout de même rattraper le projet car à Rome, le Pape Léon XIII décide de consacrer l’année 1886 à la Vierge Marie et statue que le mois d’octobre sera, pour cette année et celles à venir, le mois du Rosaire. Le 2 janvier 1886 est signé un contrat entre les Paccard et l’abbé Monnard pour la fonte de quatre cloches : un bourdon plus léger (2’850 kilos) et trois petites cloches. Ces quatre cloches seront livrées pour la saint Jean-Baptiste, fête patronale, après un long travail épistolaire pour le curé. Outre les échanges avec les Paccard, toute une souscription s’est mise en place pour le bourdon. La cloche de 240 kilos sera financée par la confrérie du Rosaire, tandis que les deux autres seront prises en charge par plusieurs familles de la paroisse. Le chanoine Poncet, vicaire général du diocèse, se rend même au clocher et fait plusieurs propositions à l’abbé Monnard. Il lui propose d’étendre le carillon avec deux cloches supplémentaires d’une part (portant le nombre de nouvelles cloches à 6), et de refondre les cloches 2 et 3 pour n’en faire qu’une seule intermédiaire. Il ajoute même que ces deux cloches sont fausses et lorsque les nouvelles cloches seront fondues, tout le monde s’en rendra compte ! Cette idée ne fut pas réalisée et les deux cloches concernées sont toujours en place ! Quant aux deux petites cloches… elles ont failli être fondues ! Le chanoine Poncet, très emballé par son idée, transmet ses ordres à Paccard qui était prêt à s’exécuter. Dans une lettre au curé, ils indiquent qu’ils peuvent même faire un prix ! Et en parallèle, sans doute par la voix du vicaire général, l’évêque d’Annecy apprend le projet. Beaucoup moins enthousiaste, il met en garde le curé que par les temps qui courent, engager une dépense aussi colossale peut mettre en péril la paroisse voire le diocèse. Il convient de préciser que nous n’étions pas dans un climat très favorable pour l’Eglise avec des lois laïques votées en nombre et la célèbre loi de 1905 à l’horizon. Sans doute que l’évêque fut contrarié et jaloux, puisque l’abbé Monnard n’a pas demandé au préalable son autorisation, et que le bourdon allait donner la même note que celui de la cathédrale. Cette dernière n’est en plus pourvue que de deux cloches. Et ajoutons que ce bourdon allait honorer un autre évêque vivant à l’autre bout du Monde ! Toujours est-il que le curé répond courtoisement à son évêque que le projet est réfléchi et que la souscription avance à un bon rythme et que les souscripteurs se refusent à donner de l’argent pour un autre projet que le bourdon commémorant le sacerdoce de Mgr Tissot ! Il précise aussi que les petites cloches ont été payées presque en totalité par leurs parrains et marraines en parallèle. Les cloches arriveront à Megève au mois de juin et seront bénites le 2 août par le chanoine Poncet. En même temps que leur bénédiction est installée une plaque commémorative de Mgr Tissot sur la façade de l’église, toujours visible. En 1887, la fonderie Paccard remet sur la table la fonte des deux petites cloches proposées par le chanoine Poncet. Pour déduire la facture, il est proposé de racheter une petite cloche de 50 centimètres de diamètre pesant environ 80 kilos. Son origine est inconnue : provient elle de l’église ou d’une chapelle ? Finalement, cette fonte n’aura pas lieu. En 1890, la fonderie Paccard demande au curé archiprêtre de solliciter Charles Arragon, fondeur de cloches lyonnais, qui prétend électrifier les carillons afin de soutirer des informations. Cette lettre est très intéressante car elle donne un état des lieux du clocher de Megève. MM. Paccard expliquent au curé les propos qu’il doit tenir dans sa demande et l’invitent à donner les poids des cloches (approximatifs) : « Il faudrait lui dire que vous avez des cloches dont la plus grosse pèse près de 3000 K et les autres 2100, 1200, 850, 600, 450, 360, 240, 170, 120, 100 K environ ».  Les trois poids soulignés laissent interrogatifs : ils ne sont identifiés à aucune cloche citée dans les archives (dans l’ordre : 1886, 1829, 1825, 1825, 1783, ?, 1886, 1886, 1886, ?, ?). Mais deux informations sont à considérer : deux cloches ont été sauvées à la Révolution et il n’est jamais fait mention de refonte d’une cloche pour les fontes de 1825 et 1886, si ce n’est la refonte de la seconde cloche dès 1829 après une première coulée malheureuse. La liste donne également le poids de 11 cloches, incluant donc très certainement le timbre civil au sommet du clocher. Cette cloche estimée à 150 kilos est certainement l’une des deux cloches les plus légères. Il y a aussi, dans une précédente lettre que j’évoque, le cas de la petite cloche de 80 kilos qui est promise à la refonte. Etant donné que les poids sont donnés très arrondis (on passe de 2’848 à 3000 kilos pour le bourdon) probablement que cette cloche, si elle était bien à l’église, est celle de 100 kilos (et donc le timbre celle de 120 kilos). Concernant celle de 450 kilos, son origine n’est pas certifiée mais tout laisse à penser qu’il s’agit de la seconde cloche sauvée à la Révolution française. Son poids n’est malheureusement pas connu si ce n’est qu’il faut recouper entre les poids de 1783 (en livres de Chambéry) et les poids des cloches descendues du clocher (en quintal de Genève) :

Poids des cloches de 1783 de l’église de Megève :

En 1783

(en livres de Chambéry ~40g)

Source : procès verbal de fonte

En 1792

(en quintal de Genève ~55kg)

Source : procès verbal à la Révolution

4150 (env. 1650 kg)

25 (env. 1375 kg)

2247 (env. 900 kg)

13 (env. 715 kg)
1604 (env. 650 kg)

1168 (env. 450kg)

900 (env. 360kg) 7 (env. 385 kg)
634 (env. 250 kg)

4 (env. 220 kg)

Ces comparatifs peuvent laisser interrogatifs : quels poids seraient les plus corrects ? On notera en effet une importante différence entre ceux de la fonte et ceux de la réquisition, en particulier sur les deux plus grandes. On note cependant, grâce aux deux plus petites, qu’il reste quoi qu’il arrive un trou béant entre la 2e et la 5e cloche, compte tenu de la description musicale de la sonnerie « les petites étaient en accord de ton » : c’est-à-dire une portion de gamme musicale, comme nous avons à Megève aujourd’hui. En 1783, les fondeurs étaient tout à fait capables de réaliser une sonnerie plutôt « accordée » et donc avec une certaine proportionnalité des poids. Ces considérations proportionnelles et musicales nous permettent, avec la description de la sonnerie en 1783 d’attribuer des notes de musique aux cloches : Fa, Sol, La, Si bémol et Do, avec un Ré pour la plus grave. A noter que la troisième de 1783 est toujours en place : c’est aujourd’hui la cinquième, le Sol, dont le poids est bien estimé à 650 kilos. Sa petite sœur de 1923 n’est autre qu’un La d’environ 450 kilos. Il n’y a donc pas de doute quant à sa refonte en 1923 et peut être qu’un jour les archives relatives à cette refonte seront retrouvées. Cette cloche, la plus récente du clocher, s’appelle « Jeanne ». C’est un souvenir de la Confirmation donnée à l’église en 1923.

Le tour d’horizon ne saurait être complet sans évoquer la plus petite cloche, « Philippine-Ambroisine ». Datée de 1896, elle a été fondue grâce « à la libéralité de [ses] parrains ». Là aussi, les archives sont terriblement lacunaires. D’un poids d’environ 120 kilos, cette cloche pourrait remplacer, sans aucun doute, la cloche de 80 kilos citée dans les lettres après la grande coulée de 1886. Le contexte de cette coulée, avec celle de 1923, n’est malheureusement pas encore totalement explicable mais la découverte future de nouvelles archives nous aidera probablement à y voir plus clair.

Il semblerait que la sonnerie de l’église ne fut électrifiée qu’en 1954 : les 10 cloches furent alors dotées de marteaux de tintement pour carillonner, alors que seules trois cloches ont été motorisées pour la volée : les cloches 3, 4 et 5. Le bourdon ne sera motorisé pour la volée qu’en 1963 et la cloche 2 à une date ultérieure (inconnue). Les cloches 6 et 7 sont toujours équipées d’une corde alors que les cloches 8, 9 et 10 sont bridées, empêchant la volée et sont donc uniquement tintées.

Nom Fondeur Année Diamètre (cm) Masse (kg) Note
1 Marie Françoise Joséphine du Sacré-Cœur G&F Paccard 1886 166,5 2848

Si 2

2

Claude Paccard 1829 150,8 ~2100 Do 3
3 Jeanne Françoise Claude Paccard 1825 126,3 ~1200

Mi3

4

Claude Paccard 1825 113,0 ~850 Fa 3
5 Antoine et Joseph Livremont 1783 105,0 ~650

Sol 3

6

Jeanne Les fils de G. Paccard 1923 88,0 ~450 La 3
7 Anne Françoise des Sept Douleurs G&F Paccard 1886 82,7 349

Si3

8

Marie Julie Thérèse du Rosaire G&F Paccard 1886 73,2 245 Do 4
9 Vierge du Rosaire G&F Paccard 1886 65,1 168

Ré 4

10

Philippe Ambroisine G&F Paccard 1896 61,9 ~150 Mi4
Timbre Livremont 1756 65,8 ~150

4

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Mes remerciements à :

Le père Bruno Duperthuy, curé, pour son accueil et ses autorisations.
M. Jacques Socquet-Clerc, archiviste et sacristain, pour son accueil et les recherches historiques.
M. David Rossoni, archiviste communal de Megève pour les recherches historiques.
Mme Mélanie Maréchal, archiviste du diocèse d’Annecy pour les recherches historiques.
M. Anthony Gerfaud-Valentin, carillonneur et organiste de Megève.
Mes amis Claude-Michaël Mevs alias « Quasimodo », Victor Fraysse et Loris Rabier alias « Les Cloches Mauriennaises pour l’aide apportée.

Sources & Liens :
Paroisse de Megève
Mairie de Megève
Mairie de Demi-Quartier
Archives paroissiales
Archives communales
Echo paroissial de Megève
« Histoire de Megève pendant la Révolution Française », Abbé Clovis Grosset, 1869

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